lundi 28 janvier 2008

L'atelier de Batsal (sur Stéphane Batsal)


L’atelier de Batsal


http://batsal.blogs.com/



L’œuvre de Batsal consiste en découpages et collages, récupérations et montages, soit en espace plan, soit en volume. Les images et les objets publics de la consommation courante sont recyclés pour élaborer un espace fantasmatique propre. L’intime inscrit sa présence dans un univers social et le désir révèle son aliénation aux modèles consacrés. L’apparat érotique bascule dans la pornographie, dans la force propre au désir singulier. Ce n’est pas un hasard si la dimension fétichiste de ces travaux oscille alors entre l’esthétique religieuse et la monstruosité morbide. C’est ce que je voudrais mettre en valeur en accompagnant par ce texte la visite de l’atelier de l’artiste.


La série des bites

Des morceaux de corps nus féminins sont découpés dans des catalogues de lingerie ou des affiches publicitaires. Ces morceaux sont recomposés pour former un seul corps : une bite, qui reste en suspension au centre du tableau (Bite). Le fond est constitué de motif de fellation. Le visage d’une femme suçant une bite est répété avec des déformations. Cette vision habite l’ensemble du tableau sans que l’on s’en aperçoive au premier abord. On ne s’en rend compte qu’après une longue observation.
Nous trouvons dans l’atelier encore une autre Bite en morceaux de corps collés qui est plus petite que la précédente. Elle flotte elle aussi au centre de la toile. Le fond est constitué cette fois de petits tableaux concernant les armes à feu avec des illustrations de cartouches. Dans les œuvres de Batsal, qui mettent en avant les attributs de la féminité, apparaissent parfois des symboles phalliques et stéréotypés de la virilité, comme des armes à feu, des motos, des voitures. Batsal a inséré dans son tableau, en plus des cartouches, des petites bouches découpées de tailles différentes qui pourraient sans doute les sucer comme des pénis. Ces bouches apparaissent aussi parmi ces cartouches comme des articles dans leur présentoir.


La série des reliquaires

Un reliquaire, par définition, conserve des objets sacrés, habituellement les parties du corps d’un saint, ses objets usuels ou les instruments de son supplice. Ici, le Reliquaire contient les œufs de Féanne, héroïne de Michel Vachey dont le texte apparaît derrière avec le mot « réfrigérateur » visible. Est-ce un hasard si ce mot, visible parmi les autres, symbolise le réceptacle réfrigéré de l’objet consommable ? L’œuf est un bien comestible comme il est l’origine de la vie. Il se mange ou est pondu. Les œufs du Reliquaire sont recouverts d’un verni rouge semblant couler du sommet et évoquant le sang de l’organisme. La rangée d’œufs du haut reste immaculée, comme si le rouge s’était écoulé en cascade de la rangée supérieure.
Le Reliquaire peut aussi se refermer comme une boîte et envelopper sa relique. Cette relique, ce sont des œufs roses. C’est, avec le rouge, une couleur dominante dans les œuvres de Batsal. Ces couleurs appuient l’ambiguïté entre la douceur sucrée et la violence sanguine qui habite ces travaux. Sur les œufs roses se referme une double épaisseur de collants (1). Mais, en transparence, les œufs sont moins roses que jaunes. Cela leur donne un aspect vieilli, pourri. Cet aspect jaunâtre un peu macabre se retrouve parfois ailleurs, comme dans une des Bites. Au centre, le collant baille et présente un orifice énorme ressemblant à une chatte béante. C’est le collant même, qui normalement habille, qui alors forme ce qui devrait être dissimulé. C’est l’habit fait chair. Des œufs surnuméraires sommeillent derrière cet orifice ouvert. Le reliquaire apparaît là comme une matrice puissante échappant à toute finesse érotique. Le collant et le rose des œufs s’annulent dans un effet organique proche de la putréfaction. La vie naissante et la mort cohabitent en ce ventre cadavérique.
Le Reliquaire aux horizons (2) est comme un cercueil tapissé de motifs de pieds, déformés par la photocopie et son pliage, et qui ressemblent ainsi à des quilles. Souvent les fonds sont comme cela élaborés, à partir de photocopies déformées par le mouvement de l’original sur la machine lors de sa saisie. La copie ne se donne pas comme une ressemblance fidèle à son modèle, mais comme une déformation renvoyant à un modèle n’ayant jamais existé, à un non modèle. Au centre du reliquaire, se déploie un chapelet d’œufs noirs, collés les uns aux autres par leur verni, comme une coulée d’oeufs de lump géants. Le vernis a cette étrange propriété de fixer son objet dans un revêtement luxueux et, en même temps, de lui donner un aspect vivant et humide. On atteint alors la fusion ambiguë entre l’organique répugnant et l’artifice attrayant.


La série des lettres

Batsal a plié en éventail les lettres en gros caractères rouges d’une femme (Lettres de L). Ici l’artiste réinvestit sa correspondance privée et intime qui, bien qu’offerte, reste inaccessible en raison du pliage. Ce tour n’étonne guère dans une œuvre qui a coutume d’investir l’intime dans le public et le public dans l’intime, qui, à la fois, révèle aux yeux de tous la part cachée de la vie et, à la fois, construit son imaginaire fantasmatique à partir des bribes empruntées à l’imagerie populaire. Trois faisceaux de papier sont chacun coupé en leur moitié par un doublon d’œufs pris dans du collant qui évoquent alors une forme testiculaire. L’enroulement du collant entre chaque œuf insiste sur le caractère organique en les faisant ressembler tout autant à des ovaires frais. La sexualité, à un tel niveau organique, atteint l’indifférenciation sexuelle. Le tout est plongé dans une boîte dont le cadre fait penser à des bas résilles étirés dans tous les sens. Cet étirement est obtenu non par une action sur la matière même mais, comme dans Le Reliquaire aux horizons, par les mouvements opérés lors du processus de photocopie.
Batsal a réuni les lettres d’une autre femme qu’il a soigneusement enroulées sur elles-mêmes et entourées d’un morceau de collant noir (Lettre de L.(A.)). Encore une fois, bien que présentées au public, elles conservent de cette façon leur contenu personnel. Le recto est ce qui n’apparaît pas. Des fils roses sortent du centre des rouleaux de papier, les transformant en pétards, tampons ou objets liturgiques. Ces fils tournent en dérision la disposition solennelle des lettres. Les parois internes et la bordure externe de la boîte accueillant ces lettres sont recouvertes d’une anamorphose ressemblant à des sangles de cuir sur de la chair. C’est donc le contenant qui est marqué d’un érotisme visible, tandis que le contenu - les lettres - laisse soupçonner une pensée invisible.


La série des transports lubriques

Une mallette est remplie d’œufs roses, soigneusement rangés dans le fond et dans le couvercle (Transport lubrique 1). Cette disposition répond au principe d’ordre méticuleux du collectionneur, du joaillier, ou du tueur à gage. Le couvercle est entouré de bas plissés roses (et marrons sur les bords). Au centre du fond, sur du bas marron, un espace est libre où se trouve un petit vibromasseur blanc recouvert à l’extrémité d’un verni rose qui coule vers le bas. Cette coulure ne déroge qu’à moitié à la propreté du dispositif, le verni relevant de l’apparat plus que de l’humeur. L’ustensile est soigneusement rangé au fond de la valise. Il est au centre comme l’outil principal : l’arme blessée. Et l’on se demande pourquoi cette larme de sang sur la machine, isolée dans son environnement ové, entourée de monades calcaires. Batsal a pensé, avec cet objet, au plaisir solitaire mais aussi aux menstrues. Mais, m’a-t-il raconté, ce qu’il y aussi comme souvenir derrière cette image et qu’on ne voit pas, c’est une scène de film où une femme plante rageusement un vibromasseur dans le con d’une autre, comme un couteau.
L’extérieur d’un autre coffre est tapissé du motif d’une femme en tailleur de dos, répété cinq fois en noir et blanc (Transport lubrique 4). Elle se hisse dans un wagon. Ici la reproduction ne subit pas de profonde transformation. Le même motif apparaît sur le couvercle. La paroi interne est tapissée d’un tissu fauve, ramenant à une sorte de naturalité de pacotille. L’intérieur du couvercle est rempli d’œufs noirs rangés, excepté l’un d’eux qui est rouge. Cet effet esthétique peut nous rappeler l’ambiguïté de l’œuf même, à la fois minéral et organique, mort et vivant, vivant parmi les morts. Le fond est entièrement rempli d’œufs noirs. Quelques chaussures à talon noires ou rouges sont accidentellement mêlées à ces œufs.
Nous avons aussi une valise dont le couvercle est tapissé de papier raisin rouge et de bandes de collant plissé rose qui ont un aspect organique et érotique (Transport lubrique 6). Encore une fois, c’est la matière même de l’habit qui sert à imiter le summum de la nudité : l’organicité. Le fond est rempli d’œufs rangés et séparés par du collant plissé. On ne peut qu’être troublé par une telle proximité de matière, par la dureté de l’œuf et la finesse du collant et, en même temps, par la fragilité de l’œuf et la résistance du collant. Au centre, deux talons aiguilles noirs se touchent aux extrémités. Ils forment ensemble une singulière architecture. Jamais nous ne pourrions voir autrement des talons dans une position aussi monstrueuse. Et par un jeu de symétrie, non plus dans l’œuvre, mais d’œuvre à œuvre, cette forme se trouve être inverse à celle des talons écartés symbolisant ailleurs (dans Figure 457) deux cuisses ouvertes. Enfin, il faut songer que les Transports lubriques nous reconduisent à cette question de l’intimité du fantasme circulant là publiquement à l’intérieur d’une valise.


La série pour une réouverture des maisons de tolérance (3).

Une paire de chaussures à talon est suspendue dans un cadre (Pour une réouverture des maisons de tolérance 1). Dans ce contexte, la chaussure à talon symbolise la femme comme objet de jouissance, dans un lieu dédié au plaisir. Les chaussures sont fixées et reliées entre elles par du fil rose à la façon d’une toile d’araignée. Faut il percevoir ces liens comme des chaînes fixées au coffret qui figure le bordel ? Et ces chaînes, sont-elles un symbole d’aliénation ou les instruments d’un plaisir plus élaboré ? A ces questions Batsal répond en affirmant être enchaîné à son propre désir, au désir de tous, ainsi qu’au simulacre du désir. Le fond de la boîte est constitué des motifs symétriques d’un pied chaussé de talon. Ce fond rouge est encadré d’un large rebord de velours molletonné rouge aussi et entouré de collant rouge plissé qui forme un liseré. Cette esthétique de maison close évoque de façon lointaine l’ornement funéraire. Les esthétiques de l’érotisme et de la mort montrent ici leur profonde affinité.
Deux chaussures à talon rouges sont attachées au fond d’une autre boîte par des fils roses (Pour une réouverture des maisons de tolérance 2). Un chérubin est pris entre elles par une lanière qui l’étrangle, en même temps qu’il tient l’une des chaussures par un fil. Ce chérubin, s’il n’est pas la progéniture rattachée à sa mère, est l’homme mis à nu qui saisit un désir qui lui-même le tient. Le fond de la boîte, qui contient cette scène comme un théâtre, est garni de motifs rouges en forme de chaussure. Une bande rouge s’étend sur la bordure apparente. Ici le rouge est celui du salon feutré mais peut être aussi celui de l’intérieur du corps. C’est aussi la caractéristique du rouge chaleureux de bordel de figurer une immersion au cœur de la chair.
Batsal met aussi en scène une paire de chaussures à talon noires reliées au fond par des fils roses qui, partant des lanières, étalent leurs rayons sur ce fond (Pour une réouverture des maisons de tolérance 3). Ces fils se distribuent sur les bords de petits cadres, dans lesquels gisent de faux ongles sur un collant dont un bourrelet forme un sexe de femme. On atteint là à l’essence du fétichisme qui morcelle le corps à travers des substituts artificiels. Derrière les quatre petits cadres similaires s’étale un fond rouge avec des formes (jambes ? Bras ?). Ici le corps est morcelé non en parties discrètes mais en un continuum informe. Les bords de la structure générale sont épais, comme ceux d’un cercueil, et tapissés de velours rouge avec un liseré de bas plissés. Ce qui est sensé représenter le temple du plaisir, le théâtre de l’érotisme, possède étrangement l’apparence d’un mobilier funéraire.


Pièces éparses

Voici maintenant quelques œuvres isolées de la même période. Un tableau représente trois colonnes de tampons avec applicateurs, séparés à chaque fois par l’expression « Click ! » et une flèche ressemblant à un clou (Click !). Cet appareillage mécanique, pour l’appareil génital féminin, prend ici une dimension légèrement sadique. Devant chaque tampon apparaît le numéro 1, appuyant la répétitivité du motif, répétitivité mécanique encore une fois pouvant référer aux règles et leur cycle. Un groupe désordonné de tampons tente de pénétrer le centre de l’œuvre comme un amas de spermatozoïdes.
Une grille de barres filetées est posée sur une plaque quadrillée (Sans titre). Celle-ci, comme la plupart des caisses qui accueillent les montages, a été récupérée sur un chantier. La récupération, industrielle ou publicitaire, constitue chez Batsal un détournement érotique de notre environnement quotidien. Des collants sont attachés en haut de la grille au niveau du bassin et tendus en bas les jambes écartées. Rarement les collants sont utilisés comme tel. Ici leur étirement est le seul traitement qu’ils subissent. A l’entrejambe de ces collants rouges de petite fille émerge un œuf pour chacune des neufs paires. Neuf œufs, donc. Cette image peut préfigurer le devenir femme de l’enfant, non pas comme être sensuel, mais ici comme mère.
Un triptyque - dont le tableau central est une bite formée de parties collées de chair découpées dans des magazines, et auréolée d’argent tel un christ - rappelle la série des bites, mais accompagnée d’allusions religieuses, ce qui rapproche cette œuvre des reliquaires (Adorazione). Le motif de mains portant une sphère en arrière plan contribue à encadrer l’icône d’une mandorle virtuelle. La bite se substitue au saint ou au christ. De chaque côté, le même tableau en miroir est la duplication d’une femme les mains jointes, enthousiaste, tenant un stick à lèvres et dont l’épaule est nue. Cette vierge en pamoison démultipliée a dans sa main comme la copie du membre. Dans cette œuvre le rapport d’amour entre la vierge et le christ est largement détourné au profit d’un rapport de désir érotique.
Une cage est suspendue au plafond (Fillettes - Exils). Elle est constituée de barres métalliques de chantier rouillées. A l’intérieur, dans des bas résilles distendus fixés à la structure, qui ressemblent à des filets - un suspendu et deux couchés -, sont contenus une grande quantité d’œufs. Ceux-ci se trouvent donc doublement emprisonnés dans les filets et dans la cage. On peut penser ici à un double enfermement dans le ventre et dans l’utérus.
L’extérieur et l’intérieur du couvercle d’une boîte sont garnis d’un motif de briques grises, de cette imitation en lino que l’on trouve dans les salles de bain (Figure 457). Les parois intérieures sont tapissées de toile de Jouy, avec des petits personnages et des végétaux à l’encre rouille. Le fond est recouvert d’un dessin industriel d’électroaimant. Dessins ancien et industriel se répondent. Deux talons sont placés en vis-à-vis comme des jambes écartées. Cette figure laisse apparaître entre les talons l’imitation d’une vulve en collant plissé et plié. Ici la symbolique érotique du talon est brutalement confondue à la figuration du symbolisé, c’est-à-dire l’entrejambe féminin.
Collés sur un fond blanc, des membres (souvent des bras, des mains et des jambes) sont reliés les uns aux autres, généralement par l’intermédiaire de pièces métalliques (tuyaux, crochets, boulons, etc.) (Combinaisons d’organes sans rapports). Le fond vierge donne un effet d’abstraction rare chez Batsal qui travaille généralement le motif de ses fonds. L’assemblage d’organes et d’éléments mécaniques forme une machine labyrinthique. Il se dégage une harmonie folle, une violence douce.
Une photographie noire et rouge laisse voir seulement le parquet et les genoux d’une femme allongée sur un canapé (M endormie sans ses chaussures dorées). Ici Batsal utilise un cliché qu’il a lui-même pris sans le découper. Cette facture est peu courante chez un artiste qui habituellement récupère et découpe ses matériaux. Néanmoins, une paire de chaussures dorées, rajoutée de façon invraisemblable, paraît plonger sous le canapé. C’est la seule trace de collage dans cette œuvre.
Puis, une seconde photo de pieds nus est prise en contre sens de la précédente, toujours en noir et rouge (Et sans ses collants…). Ces couleurs seraient peut-être la seule chose qui rapprocherait de manière significative cette œuvre des autres, s’il n’y avait, coincé dans le cadre, un collant rouge étiré pour former une ligne inclinée en bas. Le collant renvoie donc aussi aux œuvres antérieures. Mais il semble ici se rapporter aux jambes, ce qui pour une fois le personnalise. Ces deux pièces M endormie sans ses chaussures dorées et Et sans ses collants… forment un diptyque.


Batsal découpe les éléments de ses œuvres dans les images du quotidien. Les pièces éparses témoignent de cet art du découpage des corps, avec leur atomisation, leur destruction et la reconstruction qu’opère l’artiste. Les éléments du corps détachés sont recomposés ou méticuleusement rangés, comme des fétiches, dans la série des bites. Avec les reliquaires, Batsal souligne la proximité des esthétiques de l’érotique et du sacré. Les œufs, morts ou vifs, consommables ou endormis, sont lovés dans leur réceptacle. Ces objets, à la fois doux et violents, s’imposent par la beauté que prennent avec eux les matières récupérées. Habituellement, c’est l’imagerie publique qui sert à Batsal à façonner son imaginaire propre. Mais avec les lettres cohabitent l’intériorité de l’amour et l’extériorité de l’érotisme. Les lettres, issues d’une correspondance intime, sont enroulées sur elles-mêmes pour être exposées en public. Les transports lubriques - valises où sont méticuleusement rangés œufs et chaussures à talon - s’offrent, quant à eux, à une circulation de l’intime en public. Le contenu, caché dans son contenant, glisse dans la foule comme d’inavouables fantasmes. La fétichisation de la chair est aussi mise en scène dans la série Pour une réouverture des maisons de tolérance, à travers une atmosphère tendant parfois au religieux ou au funèbre. Derrière le thème d’un temple consacré au plaisir, se dessine plus tragiquement l’aliénation et l’enchaînement au désir.



Notes

(1) Moins onéreux pour l’artiste que le bas, le collant symbolise aussi une étape intermédiaire entre l’enfance et la sensualité. Disons que les petites filles comme les femmes en portent. Batsal est contraint à la récupération par nécessité. Mais celle-ci impose en outre à la composition des jeux de significations qui peuvent avoir leur importance, même si ceux-ci ont dans certains cas échappés à leur auteur même.
(2) Il s’appelle ainsi en raison de son origine géographique, la tour des Horizons à Rennes, des matériaux qui y ont été empruntés, mais aussi de sa figure allongée.
(3) À l’origine, le titre de ces œuvres fut inspiré par la remarque faite à Batsal qu’elles auraient pu être exposées dans les bordels. Mais il eût fallu pour cela les rouvrir.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire